Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Délétère

28 juin 2007

Food

Un paquet de Chips indiennes, presque 3euros. La World food ça coûte bonbon. La bouffe équitable, bio, certifié machin, élevé truc, ça coûte la peau des fesses. A croire que l'objectif c'est de faire crever les pauvres en leur faisant acheter du "pas cher" bourré de saloperies, d'additifs, de colorants, de conservateurs, d'arômes artificiels, de E truc bidule. Comme ça ils sont en mauvaise santé, on leur dit que c'est parce qu'ils mangent mal, trop gras, trop sucré, trop salé. Quand je regarde le poid que je fais, a peine 50 kg, que je vois la masse graisseuse que j'ai alors que je mange plutôt équilibré sans faire d'excès je me dis qu'il y a un serieux problème. Même en mangeant équilibré, avec les produits transformés qu'ils nous vendent on ne peux être que gros ou gras, a moins d'avoir le temps de passer 3h par semaine a faire du sport. Moi je n'ai pas vraiment le temps et encore moins l'argent. Aujourd'hui, les gens qui mangent équilibré et qui peuvent faire du sport on se dit qu'ils sont en bonne santé car ils ne sont pas gros ni trop gras, mais en faite ils sont malade, comme tout le monde, car les fruits et les légumes qu'ils mangent sont bourrés de pesticides, même en les lavant ça ne suffit pas, ils ont perdus leurs nurtiments, ils sont OGM, la viande est de mauvaise qualité, la bête est mal nourrit, stressée...A moins d'être riche pour s'acheter des produits moins pire (bio) manger équilibrer et faire de l'exercice, de préférence dans un endroit pas trop pollué, on est tous malades.

Publicité
23 juin 2007

Rain again

Les jours de pluie d'été on se dit "C'est l'été et il flotte !" ou "Décidément y'a vraiment plus de saison !". Ce qui a d'amusant là dedans c'est qu'aujourd'hui je me dit ça, mais en même temps ça me fais plaisir d'entendre la pluie battre sur mon velux le matin, tandis que je m'étire dans mon lit vide, les cheveux en batailles.

14 juin 2007

Love in

Refaire sa vie. Après une rupture et pas n'importe laquelle. Rupture d'une relation pour laquelle on a entretenu les plus beaux projets, rupture d'une relation dans laquelle on avait confiance, un amour réciproque et regarder dans la même direction, devant soi, plutôt que de se regarder l'une l'autre. Décéption, désillusion, les relations sont les mêmes, on tourne en rond jusqu'à ce que...jusqu'à ce qu'une nous fasse croire à nouveau, des fois pour rien, des fois pour de vrai. A quoi bon refaire sa vie ? Il vaudrait peut être mieux que j'aille écumer les bars à la recherche de proies faciles. Peut être pas. Et baiser un coup c'est quoi ? Dans le milieux ça craint, elles baisent toutes les unes avec les autres, et comment se protéger mise à part à bricoler une capote...pas très excitant. Alors tenter le diable ? Et après cet aspect technique moi qui suit l'incorigible sentimentale de service, qui n'aime pas faire du mal, si une des mes conquête espérait plus de moi, et si et si, et si les choses étaient claires dés le départ mais que finalement cette jeune femme éperdue de liberté me séduisait plus qu'il ne faudrait, ne voudrais-je pas l'emprisonner et la garder pour moi ? Inévitablement si. Les amours faciles, éphémères ne sont pas si simple et malgré ma vie affective désastreuse, je ne peux m'empécher d'avoir envie de construire inéxorablement...au risque de tout perdre comme d'habitude, mais l'amour est une prise de risque perpétuelle ou n'est pas.

12 juin 2007

Hurricane

Des fois je me dis que j'aimerai passer mes nerfs. Depuis des années je rêve d'avoir un sac de sable pendu au milieu d'une pièce et deux gants de boxe. Ca me ferais un bien fou. C'est dingue comme parfois on en viens a accumuler la rage, le stress, l'énervement, la haine, a tout contenir jusqu'à ce PAF un jour on déverse sa bile pour une connerie. Après avoir brisé mes palanges sur les murs, déchiré la peau de mes poings, cogné mon crâne au sol, planté mes ongles dans mes chaires, hurlé bien fort dans un coussin et versé quelques larmes de furie, ça va mieux, aussi bien que ça peux aller quand ça ne va pas, aussi bien qu'après un ouragan il reste des villes ravagées.

8 juin 2007

Grand creux vide de sens

Une caisse de résonance.

On est sûr de ses idées, on se bat, on les revendique, on se confronte a ceux qui ne les partagent pas, à ceux qui défendent le contraire, on est sûr de soi, de la légitimité de ses actions, de ses paroles, de l'emploi de son vocabulaire, de sa connaissance de la loi, du droit, de la liberté, de la tolérance, escarmouche, des fois j'ai la nostalgie des duels à l'épée ; petit matin brumeux, les pieds dans l'herbe fraîche et mouillée, une main sur la garde de son fleuret, l'autre en l'air derrière la tête, chemise blanche et cuissardes, en garde ! La lame fend l'air et transperce les chaires. La loi du plus fort, du plus habile. Aujourd'hui les arguments tranchent, mais qui peux définir quel argument tranche plus qu'un autre, a moins d'être d'un côté ou de l'autre, a moins d'être emprunt d'une viriginale neutralité et de connaitre le sujet du débat, tenants et aboutissants.

Une caisse de résonance. Vide et creuse et répercutante.

Felix Partz/Peaches
Would you mind/Juliet

Publicité
7 juin 2007

Le travail

Une journée caniculaire, mon boulot devient harassant par ces températures lourdes et humides.
Freelance c'est bien, grâce a mes contacts j'ai un peu de travail, je me demande combien de temps ça va durer. Je me donne 4 mois pour être définitivement sur la paille. Il va falloir que je pense a assurer mes arrières.
Avec ce gouvernement de droite et ses décisions concernant l'emploi, personne ne s'y retrouve vraiment. Entre les employeurs qui n'ont pas besoin de donner des heures sup' et les employés qui en veulent, les employés qui n'en veulent pas et les employeurs qui les obligent par pression, c'est un fin bordel et une petite catastrophe qui s'annonce. Le patronnat a retrouvé ses cartes en tout cas, le contrat poubelle pour tous les ravi au possible. C'est facile de faire pression sur un employé, le marché du travail est tellement merdique qu'il est difficile de refuser quelque chose à son patron, même avec la pseudo liberté de choix prônée par le gouvernement. Le travail n'est pas la liberté, le travail est un esclavage physique, mental. Le travail passion est un choix, un plaisir. Je fais partie de la deuxième catégorie, mais pour combien de temps ?

6 juin 2007

Relationcheap

Ma vie est en fluctuation perpétuelle. Je l'ai passée jusqu'alors à cotoyer des personnes, à tenter de les aimer à me faire aimer d'elles, à les comprendre, à les aider. Mes relations au final se sont soldées par de cuisants échecs.
J'ai aimé beaucoup, les fois ou c'était réciproque ça n'a pas duré assez longtemps sentimentalement, mais le couple est resté, trop longtemps souvent, alors qu'il n'était plus. J'ai passé mon temps à me persuader que ça pouvait être toujours mieux, en réalité : toujours moins pire. Et puis le pire est survenu parce qu'a un moment donné, on passe le cap de non retour.
Concrètement et pour essayer de faire simple, s'il est possible de le faire, j'ai foiré, nous avons foiré nos relations, nos vies de couple, nos projets, toujours la faute de quelque chose, et puis toujours les mêmes excuses, mais jamais abordé la question cruciale qui me ferait peut être constater que je n'arrive pas à aimer, ou plus ; ou que peut être je n'ai jamais aimé du tout, alors qu'au fond et à première vue ma vie semble clamer l'inverse.
Que croire de toute façon et aujourd'hui quelle importance y aurait-il a ce que je trouve ces réponses ? Masturbation introspective.
La dernière femme de ma vie était la plus belle, la plus intelligente, la plus cultivée, la plus optimiste, la plus vivante, la plus sexy, la plus fashion, la plus incompréhensible, la plus exigeante. Je voulais faire ma vie avec elle, et puis la vie nous a séparée parce qu'à force de vivre ensemble, de ne plus se cacher, de ne plus être mystérieux, de laver son linge dans la même machine, de toujours manger dans les même assiettes, de se balader dans les mêmes rues, de faire les mêmes magasins, de se prendre la tête pour les mêmes conneries, au bout d'un moment on s'use l'un sur l'autre, on s'érode, on s'émousse, on se ramollie, et le moins ramollie des deux reproche à l'autre son manque d'enthousiasme et d'énergie, et on en finis à se taper dessus, pince sans rire...Même pas réussis à avoir de gosse avec elle, je n'en voudrais avec personne d'autre. Ces enfoirés de politiciens à la morale religieuse dégobillante nous on empêché de devenir une famille, et moi je suis seule avec mon PC, mon studio de 23 m² pseudo design avec vue sur le mur gris d'en face, et la rue polluée qui gueule du matin au soir et du soir au petit matin.

5 juin 2007

Vrai faux virtuel réel

Ce matin je devais me lever tôt pour un jogging. Résultat : un grand coup dans mon réveil, levé 9h30. Trois heures de retard sur le planning. J'ignore pourquoi je m'astreins à ce genre de choses. Le jogging je n'aime pas ça. Et puis il y a d'autres choses à faire que de courir bêtement en rond dans un parc, non ?
Quelle importance ça a tout ça maintenant ? Si je pouvais je passerai mes jours scotchée à mon écran, je prendrais à peine le temps de manger, je me retiendrais jusqu'à la dernière seconde pour aller pisser, je me nourrirais uniquement de virtuel parce que j'aime ça. Le no life de mon adolescence m'a été salutaire bien plus d'une fois. Le réel de toute façon n'est pas, le virtuel est l'apparence d'un monde que nous façon nous même et dans lequel nous nous sentons bien, nous nous sentons libre, où il n'y a ni loi, ni contrainte.
Les jours où j'étais hors de moi à cause d'untel, j'allais massacrer des gens dans un jeux vidéo, quand je rêvais de me marier avec ma femme et d'avoir des enfants simplement, sans devoir me battre contre la loi de mon pays et les préjugés, je jouais aux Sims. Le simulateur de vie à ça de bien qu'on peut avoir une belle baraque, un bon job, une jolie famille, être apprécié de ses voisins et ne subir aucune discrimination, car dans ce simulateur de vie, l'homophobie, la xénophobie, l'intolérance, les divergences politiques, etc, tout ça il n'y a pas.
Le virtuel est reposant. Le réel est fatiguant, et n'est pas. Au moment où j'ai commençé à rentrer dans le vrai réel, j'étais sidérée, puis l'habitude à fait que j'alternais entre faux réel et virtuel. Aujourd'hui, et vu la situation dans laquelle je suis, j'espère avoir la force non plus d'alterner, non pas de rester dans l'un ou dans l'autre indéfiniment, mais de pénétrer dans le vrai virtuel, car le réel est ça. Virtuel dans l'esprit, car pour le commun des mortels bien des choses sont inconcevables alors qu'elles existent. J'aimerai rentrer dans le vrai virtuel. J'ai un pied dans la porte. Ce qu'il y a de l'autre côté il faudra le vivre en faisant attention, en prenant garde, car les gens qui savent sont des cibles. Je finirai alors à 95% de chance totalement décrédibilisée, ignorée, rejettée, peut être enfermée, ou tuée accidentellement. Les 5% restants je les tiens à bras le corps, c'est à peine une petite planche de bois dans l'océan. Et puis au point où j'en suis je n'ai plus rien à perdre. Ma vie sociale et affective est un échec, j'ai passé ma vie à construire, je suis excellent architecte mais médiocre chef de chantier, alors tout finit par se casser la gueule, tout est toujours magnifique, mes plans sont merveilleux, mais la construction est un fiasco. Alors en réalité je n'ai plus grand chose à perdre à étaler ma vie, et la réalité sur la place publique virtuelle.

J'invite les robots à venir s'approprier les informations dont ils ont besoin pour me ficher, encore un peu plus que je ne le suis déjà.

4 juin 2007

Avant minuit

Il fait frais dans les ruelles de la ville. Il fait sombre. Le velux de mon flat s'entrouvre sur un ciel d'encre. Le ciel est profond, lointain. Sous le double vitrage crasseux et terne je lâche ma nuque, le dossier de ma chaise en plexi me scie les côtes. La télévision vomi ses programmes débilisants, la lumière chatoye sur les meubles. Je respire l'oxygène vicié qui me parait pourtant agréable à respirer, il est froid et rafraîchit mes poumons. Un frémissement. Mes yeux rougis par le fatigue, les heures devant mon PC, la pollution de la ville toute proche, le dos démollit parce que je ne me tiens pas assez droite, je vais prendre une douche et m'engouffrer dans un lit vide de sens.

Publicité
Publicité
Publicité